Migration cloud : 5 questions essentielles pour la préparer (et la réussir !)

Dans un monde de plus en plus numérique, la migration vers l’hébergement cloud est devenue une étape clé pour les entreprises de toutes tailles. Du choix du partenaire à la migration effective, cette transition nécessite une planification minutieuse pour garantir le succès de l’opération. Barnabé Louvet et Claire Vandermeersch reviennent sur 5 questions essentielles à se poser selon Linkt.

1. Faut-il nécessairement tout externaliser dans le cloud ?

Bien que le cloud offre des avantages considérables, tels que la flexibilité et l’évolutivité, toute votre infrastructure, vos données, vos applications n’ont pas nécessairement vocation à être migrées sur le Cloud. Les coûts, la bande passante et la dépendance à l’égard des fournisseurs sont également des facteurs à considérer.

L’externalisation dépend des besoins spécifiques de votre entreprise et d’une évaluation équilibrée des avantages et des inconvénients, avec une approche stratégique pour déterminer quelles charges de travail sont mieux adaptées au cloud.

« Il y a un vrai enjeu de compréhension des flux, explique Barnabé Louvet, Responsable Marketing Data et services pour Linkt. Pour prendre les bons arbitrages, il faut comprendre sur quel site, quel utilisateur, peut se connecter à quel service… Cette problématique de flux ouvre la voie à une réflexion stratégique sur l’hébergement des données bien sûr, mais aussi sur la façon dont on y accède ». Les choix liés à l’externalisation ne peuvent pas se limiter à une simple ambition de miser sur le cloud. « La première question à se poser consiste à identifier clairement les flux nécessaires à l’activité des collaborateurs pour les cartographier, les prioriser et, in fine, les sécuriser ».

2. Comment améliorer les stratégies de sécurisation en migrant sur le cloud ?

« Migrer sur le cloud, cela ne se limite pas à s’interroger sur la sécurité des données. La sécurisation du système d’information dans son ensemble va nécessairement être impactée », confie Barnabé Louvet. L’amélioration des stratégies de sécurisation lors de la migration vers le cloud implique une approche holistique.

Une analyse des risques complète et objective doit précéder la sélection de solutions de sécurité cloud appropriées. L’utilisation de services de chiffrement, d’authentification multi-facteurs et de surveillances proactives renforce la protection des données.

La formation continue des équipes sur les meilleures pratiques de sécurité cloud est cruciale. En outre, la collaboration avec des fournisseurs de services cloud fiables et la mise en œuvre de mises à jour régulières contribuent à maintenir un environnement sécurisé. « Les enjeux de gouvernance de données, de gouvernance du SI doivent être envisagés, de même que les stratégies de reprise d’activité en cas d’incident, en posant les bases d’un PRA (Plan de reprise d’activité), précis et rigoureux ».

3. Quelle sera la rentabilité à long terme du projet cloud ?

« Le gain financier entre migrer sur le cloud ou non, n’est pas forcément immédiat et si le cloud n’est pas plus cher, il n’est pas nécessairement moins cher. Les entreprises doivent inscrire leurs réflexions sur le long terme. », observe Barnabé Louvet.

En effet, miser sur le cloud, c’est adopter une logique d’abonnement. Quelles que soient les évolutions techniques et technologiques, le poids de l’obsolescence de l’infrastructure repose sur le prestataire cloud.

« Le prestataire cloud s’engage à délivrer les ressources nécessaires à l’entreprise et, pour cela, il se charge de faire vivre son infrastructure en réalisant tous les investissements qui s’imposent », précise Barnabé Louvet. Le questionnement sur le ROI de la migration cloud doit donc porter sur une vision à long terme, et non sur une recherche d’économies immédiates, même si celles-ci sont toujours possibles !

4. Quel type de prestation cloud choisir ?

Pour réussir une migration cloud, il faut pouvoir s’appuyer sur une offre de service sur mesure. « L’offre Cloud de Linkt est déclinée selon deux modèles, qui permettent de répondre à la réalité organisationnelle et techniques des entreprises », explique Claire Vandermeersch, cheffe de projet Marketing pour Linkt.

D’un côté, une offre packagée reposant sur la mise à disposition d’une machine virtuelle pré configurée et opérationnelle.

De l’autre, un pool de ressources mis à disposition du client : « selon la maturité technique de l’entreprise, sa capacité à manager son offre cloud, la présence de compétences internes pour piloter l’infrastructure cloud, il sera possible de s’orienter vers l’une ou l’autre de ces solutions ».

5. Comment planifier efficacement la migration ?

« La migration cloud d’une entreprise ne peut pas être un big bang. Il n’existe pas de bouton on/off », affirme Barnabé Louvet. L’une des clés du succès, c’est la définition d’une feuille de route de la migration cloud. « Les audits préliminaires réalisés sur l’analyse des flux de l’entreprise et sur la cartographie des usages, permettent de définir des priorités ».

La migration doit s’effectuer progressivement afin de consolider les opérations sans jamais prendre le risque de dégrader, même temporairement la productivité de l’entreprise. « Nos équipes d’experts de la migration cloud se chargent de définir la feuille de route idéale et veillent à ce que celle-ci soit déroulée pas à pas, comme une partition », conclut Barnabé Louvet